: Vidéo Affaire Lola : une première expertise psychiatrique écarte toute irresponsabilité de la jeune femme mise en examen pour le meurtre
Dahbia. B, meurtrière présumée de Lola, ne souffrait d’aucun trouble psychiatrique au moment des faits. C’est ce que révèle le psychiatre qui l’a expertisée en détention, ont affirmé, vendredi 9 décembre, des sources proches du dossier à France 2, confirmant des informations du Parisien. Les multiples entretiens laissent place à une personnalité complexe. La jeune femme de 24 ans est accusée d'avoir fait subir des actes de barbarie envers Lola, puis de l'avoir tuée avant de dissimuler son corps dans une malle. Selon l'expert, "Dahbia. B est manipulatrice, extrêmement violente, menteuse pathologique et dénuée d'empathie".
Un possible procès
Les expertises médicales menées par un seul psychiatre sont souvent contestées par la défense qui invoque leur subjectivité. "L'expert peut être manipulé par la personne expertisée. Il y a des gens qui simulent des troubles mentaux pour avoir une minoration de la peine, alors que ces troubles mentaux ne sont pas réels pour elle", explique le docteur Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue.
À ce stade, l’état psychiatrique de Dahbia B. ouvre la voie à un possible procès devant une cour d'assises, comme le souhaite la famille de la petite Lola. Dahbia B. a été mise en examen pour meurtre et viol aggravé puis placée en détention provisoire. En cas d'abolition du discernement - rarement prononcée - l'irresponsabilité pénale peut être déclarée, empêchant la tenue d'un procès. En cas d'altération, le suspect est considéré comme accessible à une sanction pénale mais sa peine peut être réduite.
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