Colère des agriculteurs : les blocages et les opérations coups de poing se multiplient
Ce matin du mardi 23 janvier, la colère agricole passe par l'action coup de poing. Du faux sang, des trips devant la préfecture d'Agen (Lot-et-Garonne) et des litres de lisier pour crier le ras-le-bol de toute une profession. "Du sang, des tripes, du lisier, à terme, ce seront nos vraies tripes, notre vrai sang, si c'est ce que l'État veut. Mais malheureusement, il n'y a que comme ça que l'on arrive à se faire entendre", affirme une manifestante.
"Je vis sur des économies"
Plus à l'Est, sur l'A7, des éleveurs et des céréaliers bloquent l'autoroute. Ils réclament, en priorité, une meilleure rémunération. "Je vis sur des économies. Je travaille depuis l'âge de 15 ans, et aujourd'hui, il faut que je tape là-dedans. J'ai été apprentie, j'ai été salariée, j'ai réussi à mettre de côté, et aujourd'hui, pour essayer de vivre, je n'ai plus un sou de côté", témoigne une jeune agricultrice. Partout en France, les agriculteurs maintiennent leur épreuve de force avec le gouvernement.
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