Alexandre Benalla détenait un badge d'accès à l'Assemblée nationale. Une information dévoilée samedi 21 juillet et qui a semé le chaos chez les parlementaires, déjà bien remontés.
L'information a été révélée samedi 21 juillet. Alexandre Benalla disposait depuis juillet 2017 d'un badge d'accès à l'Assemblée et pas n'importe lequel. Dans un hémicycle survolté, le président de l'Assemblée a tenté de calmer le jeu. Pour lui, il n'y a là rien d'extraordinaire. Le badge d'Alexandre Benalla a été désactivé vendredi à l'annonce de sa procédure de licenciement, mais ces explications n'ont pas convaincu une seconde l'opposition. "Au nom de quelle fonction il vient ici ? De la sécurité du président de la République ? Parce que c'est ça la communication depuis trois jours. Mais quel est le rapport entre la sécurité du président de la République et être ici dans l'hémicycle", s'est insurgé Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée.
Des explications attendues
Une ambiance électrique, y compris dans les couloirs où Marine Le Pen interpelle le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. Du côté de la majorité, on juge la commission d'enquête actée, il n'y a donc plus aucun problème. Mais pourtant, en coulisses, la gêne est bien perceptible au sein de La République en marche. "Je pense que notre réaction aujourd'hui n'est pas à la hauteur de ce que les Français attendent de nous : exemplarité, probité, bienveillance et transparence", confie au micro de France 3 Sonia Krimi, députée LREM de la Manche. Les députés attendent désormais les explications de l'exécutif sur cette affaire.
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