Attentat en Russie : "Vladimir Poutine ne peut pas apparaître faible", selon Anne Nivat, reporter de guerre

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Le président russe Vladimir Poutine continue d’alimenter la thèse d'une responsabilité ukrainienne dans l'attentat du vendredi 22 mars près de Moscou alors qu’il a été revendiqué par Daesh.
Attentat en Russie : « Vladimir Poutine ne peut pas apparaître faible », selon Anne Nivat, reporter de guerre Le président russe Vladimir Poutine continue d’alimenter la thèse d'une responsabilité ukrainienne dans l'attentat du vendredi 22 mars près de Moscou alors qu’il a été revendiqué par Daesh. (france info)
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Le président russe Vladimir Poutine continue d’alimenter la thèse d'une responsabilité ukrainienne dans l'attentat du vendredi 22 mars près de Moscou alors qu’il a été revendiqué par Daesh.

Alors que l'enquête après l'attaque terroriste dans une salle de concert près de Moscou qui a fait au moins 139 morts vendredi, Vladimir Poutine a de nouveau pointé l’Ukraine. Un discours loin d'être anodin, alors que la Russie est en guerre contre l'Ukraine depuis plus de deux ans. "Vladimir Poutine est un homme qui martèle le même discours depuis longtemps. Depuis plus de deux ans, dans la guerre contre l’Ukraine, il utilise le même vocabulaire en traitant le régime de Kiev de 'nazi'", précise Anne Nivat, reporter de guerre.

L'Ukraine accusée

Vladimir Poutine a imputé, lundi 25 mars, l’attentat de Moscou à des "islamistes radicaux". Le président russe a toutefois dit se préoccuper principalement d’en connaître les commanditaires et bénéficiaires, en liant la tragédie aux "attaques contre la Russie" du régime ukrainien et de ses alliés. "Vladimir Poutine ne peut pas apparaître faible. Il englobe cet attentat dans sa doxa par rapport à l’Ukraine, car il sait que, pour son peuple cette guerre est difficile, et que les Russes en ont marre de ce conflit", a ajouté la journaliste.

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