Royaume-Uni : la remise en cause d'un accord de pêche par Moscou fait craindre des pénuries de "fish and chips"
Avec sa couleur dorée et sa saveur iodée, le "fish and chips" est un incontournable de la gastronomie britannique, une institution peut-être menacée par Vladimir Poutine. C'est en tout cas ce que laisse penser un projet de loi russe, qui prévoit d'empêcher les Britanniques d'accéder à une zone de pêche stratégique. Tout le secteur des "fish and chips" pourrait en ressentir les effets par ricochet.
Un accord datant de 1956
Dans le centre de Londres (Royaume-Uni), la principale inquiétude d'un restaurant de "fish and chips" traditionnel est la hausse des prix des autres poissons chez les fournisseurs, dans un contexte d'inflation de tous les ingrédients. La Russie souhaite plus précisément revenir sur un accord de 1956 qui autorise les navires britanniques à pêcher dans la mer de Barents, au large de la Norvège. 40% des poissons utilisés dans les "fish and chips" y sont pêchés, notamment le cabillaud et l'aiglefin, ce qui laisse craindre des pénuries.
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