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Guerre entre le Hamas et Israël : pour Pierre Martinet, ancien otage et agent de la DGSE, les otages "seront traumatisés à vie"

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En 2011, Pierre Martinet, ancien sous-officier et agent de la DGSE, était retenu en otage en Libye. Invité du 12/13 info, jeudi 12 octobre, il évoque son histoire et son traumatisme, un écho à l’actualité en Israël.
Guerre entre le Hamas et Israël : pour Pierre Martinet, ancien otage et agent de la DGSE, les otages "seront traumatisés à vie" En 2011, Pierre Martinet, ancien sous-officier et agent de la DGSE, était retenu en otage en Libye. Invité du 12/13 info, jeudi 12 octobre, il évoque son histoire et son traumatisme, un écho à l’actualité en Israël. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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En 2011, Pierre Martinet, ancien sous-officier et agent de la DGSE, était retenu en otage en Libye. Invité du 12/13 info, jeudi 12 octobre, il évoque son histoire et son traumatisme, un écho à l’actualité en Israël.

En mai 2011, Pierre Martinet était à Benghazi (Libye) pour une mission privée. Il avait été enlevé par des hommes armés et cagoulés. La prise d’otage par un bataillon islamique va durer plusieurs jours. Actuellement, 17 otages seraient retenus par le Hamas, après l'attaque du mouvement islamiste contre Israël. Une actualité qui réveille chez cet ancien sous-officier et agent de la DGSE un certain traumatisme. "Depuis samedi, je ne cesse d’y penser. Ça me rappelle ce qui m’est arrivé. Là, ça s’inscrit dans un contexte d’horreur absolue. Ce n’est pas du tout comparable. J’imagine un peu ce que peuvent vivre les otages actuellement qui sont à la fois des boucliers humains, des monnaies d’échange", livre Pierre Martinet dans le 12/13 info, jeudi 12 octobre.

La crainte "qu’il y ait beaucoup de victimes parmi les otages"

Cet ancien agent assure que "les personnes civiles qui ne sont pas formées seront traumatisées à vie". Au vu du contexte, Pierre Martinet craint "qu’il y ait beaucoup de victimes parmi les otages". "Aujourd’hui le dilemme, c’est est-ce qu’on va les libérer d’abord avant l’intervention terrestre massive ou on le fait en même temps", analyse l’auteur de Pris en otage (ed. Mareuil). Celui-ci a plusieurs fois pensé à s’évader pendant sa captivité. Avec le recul, il explique avoir bien fait d'y renoncer parce qu’il ne savait pas "ce qu’il y avait derrière les murs".

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