Cet article date de plus d'un an.

Guerre entre le Hamas et Israël : pour Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, un cessez-le-feu "ne résout rien"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 8min
Guerre entre le Hamas et Israël : pour Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, un cessez-le-feu "ne résout rien"
Guerre entre le Hamas et Israël : pour Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, un cessez-le-feu "ne résout rien" Guerre entre le Hamas et Israël : pour Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, un cessez-le-feu "ne résout rien" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto, A.Mikoczy
France Télévisions
Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, était l'invité du 19/20 info, vendredi 10 novembre. Il est notamment revenu sur les appels au cessez-le-feu dans la bande de Gaza portés par plusieurs pays.

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens a appelé, vendredi 10 novembre dans une tribune, à l'arrêt du "carnage dans la bande de Gaza". "Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes commis par le Hamas. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens susceptibles de perpétuer le cycle de la violence", a-t-il affirmé. 

Réagissant à ces déclarations, le directeur de recherche au CNRS Marc Lavergne a estimé, vendredi 10 novembre dans le 19/20 info, que ces propos ont "une certaine pertinence". "Si on regarde le passé de cette question israélo-palestinienne, effectivement, chaque moment de violence a créé de nouvelles générations de gens qui sont assez remontés. (...) On ne va pas vers un apaisement ", a-t-il ajouté.

Les États-Unis "sont obligés de revenir" au Moyen-Orient

Revenant sur les appels de plusieurs pays à un cessez-le-feu à Gaza, Marc Lavergne a affirmé qu'un cessez-le-feu "ne résout rien". "Les gens s'arrêtent de se battre, et la question reste pendante. Donc, il faut trouver une solution a minima logistique et surtout politique. Les États-Unis, qui espéraient se retirer du Moyen-Orient en laissant la main à Israël, sont obligés d'y revenir, parce qu'Israël a failli", a poursuivi le directeur de recherche au CNRS. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.