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Guerre entre le Hamas et Israël : "L’art ne change pas l’Histoire, mais garde en mémoire", assure le réalisateur israélien Amos Gitaï

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Le réalisateur israélien Amos Gitaï consacre son œuvre au conflit israélo-palestinien. Invité du 19/20 info, jeudi 12 octobre, il évoque la situation actuelle.
Guerre entre le Hamas et Israël : "L’art ne change pas l’histoire, mais garde en mémoire", assure le réalisateur israélien Amos Gitaï Le réalisateur israélien Amos Gitaï consacre son œuvre au conflit israélo-palestinien. Invité du 19/20 info, jeudi 12 octobre, il évoque la situation actuelle. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
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Le réalisateur israélien Amos Gitaï consacre son œuvre au conflit israélo-palestinien. Invité du 19/20 info, jeudi 12 octobre, il évoque la situation actuelle.

Amos Gitaï, ancien membre de l’armée israélienne, est l’un des plus grands réalisateurs israéliens. Toutes ses œuvres sont traversées par le conflit israélo-palestinien et sa volonté de faire entendre la voix des deux peuples. Interrogé sur la situation actuelle dans le 19/20 info, jeudi 12 octobre, il répond : "Ce n’est pas seulement des actes anti-israéliens, c’est aussi des actes anti-palestiniens. Ça détruit le dialogue entre les deux peuples." Selon lui, le Hamas n’a "aucune justification pour brûler des gens vivants". Il martèle que ces méthodes violentes vont "retarder l’accord nécessaire" entre les deux peuples.

Un parallèle avec la guerre du Kippour

Blessé pendant la guerre du Kippour en 1973, le réalisateur a l’impression que "l’Histoire se répète". "Le sentiment est très similaire. On a senti qu’on est un peu ‘kidnappé’ par un gouvernement israélien irresponsable avec des ministres d’extrême droite. (…) Je pense que ce cycle est pire que celui des gens de ma génération. Lors de la guerre du Kippour, (…) aucun civil israélien n'a été [enlevé, NDLR]", analyse Amos Gitaï.

En tant qu’artiste, il estime qu’il "faut garder espoir" pour ne pas tomber dans le "nihilisme" et "la destruction". "L’art ne change pas l’Histoire, mais garde en mémoire", certifie Amos Gitaï.

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