Guerre entre le Hamas et Israël : des débats houleux à l’Assemblée nationale
C’est dans un hémicycle très clairsemé que la Première ministre a pris la parole, lundi 23 octobre, pour appeler à une trêve humanitaire et pour tenter d’apaiser le climat, devenu électrique. "Minimiser, justifier voire absoudre le terrorisme, c’est accepter qu’il frappe à nouveau demain en Israël, en France ou partout ailleurs", a déclaré Élisabeth Borne. "Nous ne devons faire preuve d’aucune ambiguïté face à de tels crimes", a ajouté la Première ministre. Des mots notamment destinés aux élus de La France insoumise, qui refusent de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.
Un débat de trois heures
La cheffe de file du parti de gauche Mathilde Panot dénonce une position suiviste de la France dans le conflit israélo-palestinien. Marine Le Pen a directement répondu à la France insoumise : "Voilà pourquoi on ne demande pas à des terroristes de cesser le feu mais de déposer les armes et de libérer les otages, c’est tout !". Un débat de trois heures qui a eu lieu à la veille du déplacement du chef de l’État en Israël. Emmanuel Macron va notamment rencontrer Benyamin Netanyahou.
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