Fin de campagne et congratulations pour Luigi di Maio : "5 étoiles", son mouvement politique, pourrait bien devenir, demain 4 mars, la première force politique d'Italie. Excluant tout accord avec les partis traditionnels, ses potentiels futurs ministres sont tous issus de la société civile. À 31 ans, il n'a pas peur de diriger la septième puissance économique mondiale. Finis les appels à l'insurrection ou à la sortie de l'euro, le mouvement rassemble désormais les déçus des grands partis.La montée de "la Ligue"Un autre parti à la réputation sulfureuse pourrait se racheter à l'occasion des législatives du week-end : la Ligue du nord, désormais appelée "la Ligue". À sa tête, Matteo Salvini, qui assure défendre les intérêts de toute l'Italie face à l'immigration. La lutte contre l'immigration est une problématique qui touche de plus en plus d'Italiens. Les deux partis populistes pourraient rassembler, selon les sondages, plus de 14% des voix.