Cet article date de plus d'un an.

Incendies en Grèce : une opération d'évacuation sans précédent organisée sur l'île de Rhodes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Incendies sur l’île de Rhodes : 30 000 touristes évacués
Article rédigé par France 2 - M. de Chalvron, L. Feuerstein, C. Theophilos, @RevelateursFTV, J. Montupet
France Télévisions
France 2
Plus de 30 000 touristes ont dû fuir les flammes ces dernières 24 heures sur l’île grecque de Rhodes, touchée par un gigantesque incendie depuis six jours. La rapidité du feu a déclenché des scènes de panique.

Certains n’ont même pas eu le temps de s’habiller, et sont toujours en maillot de bain, sur les routes de Rhodes (Grèce). L’évacuation des vacanciers a commencé en début d’après-midi, samedi 22 juillet, dans un climat de panique générale, le feu s’approchant dangereusement des sites touristiques. À l’aéroport, dimanche, des centaines de réfugiés attendent de pouvoir rentrer chez eux. Ils ont eu la peur de leur vie. "Moi je me suis vue mourir, clairement. C’était un peu chacun pour soi", déclare Morgane Turillon, touriste française.    

Des bateaux réquisitionnés

Des milliers de touristes ont dû quitter leurs hôtels dans la précipitation. Certains ont marché des kilomètres pour retrouver des bateaux réquisitionnés. C’est le cas d’une famille venue de Londres (Royaume-Uni). Ils ont pris la décision de partir d’eux-mêmes, la situation devenant trop dangereuse. "Avec notre enfant, par nos propres moyens, on a marché 5 km, on ne savait même pas où aller", raconte le père de famille. Les évacuations se sont poursuivies toute la nuit. En tout, 30 000 personnes ont été mises à l’abri, relogées dans l’urgence.   

L'incendie, dévorant, est désormais hors de contrôle. Le mur de feu, attisé par des vents forts et la canicule, coupe en deux l’île de Rhodes. Les dégâts sont d’ores et déjà considérables. Des maisons sont brûlées, des infrastructures touristiques détruites. Il faudra plusieurs jours pour venir à bout de cet incendie, selon les autorités locales.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.