Accord céréales ukrainiennes : “Il n’y a pas eu d’accord”, précise Didier Billion
"Peut-être que nous avions trop d’espoir en considérant que cette réunion avait pris beaucoup de temps à se préparer. Ils se sont rencontrés, mais cela n’a pas été chose aisée. Il n’y a pas eu d’accord, donc de ce point de vue-là, c’est l’aspect du verre à moitié vide. Mais pourtant autant, il y a décision conjointe de continuer la discussion. Erdogan est reparti de Sotchi (Russie) en expliquant qu’il allait travailler sur des propositions précises, conjointement élaborées avec l’ONU. Le petit bémol est qu’il a parlé de moyen terme", précise Didier Billion, spécialiste de la Turquie.
Important pour l’accord céréalier
"On aurait pu espérer plus et une réactivation de l’accord céréalier", poursuit-il. Le président Erdogan essaye-t-il de s’imposer comme un médiateur ? Didier Billion pense "qu’il ne le fera pas tout seul. C'est un des éléments qui sera un processus de règlement de la guerre actuelle". À la suite de l’accord céréalier, Erdogan était porté par la brise de la victoire, mais "il ne le pourra pas tout seul. Mais c’est un élément indispensable", conclut-il.
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