Mort de Silvio Berlusconi : la disparition d’un homme politique sulfureux
Il a accompagné la vie des Italiens pendant plus de 40 ans. Tour à tour, homme d’affaires, patron de presse, président de club de football puis homme politique, dans tous les domaines, Silvio Berlusconi a occupé les plus hautes fonctions, jusqu’à celle de président du Conseil, à trois reprises. Depuis ce lundi matin 12 juin, les télévisions italiennes sont en éditions spéciales et sur sa chaîne, les présentateurs ont du mal à annoncer la nouvelle.
Poursuivi dans près de 40 affaires
Dans les rues de Rome, les Italiens accusent le coup. "Ça me touche, pour moi c’était un grand patron. Il a donné du travail à beaucoup de gens dans ce pays", dit un homme. Même si certains n’oublient pas les affaires et les scandales. "Il a fait beaucoup de choses bien pour lui, pour s’enrichir. Avec lui, l’Italie est surtout devenue un peu ridicule", déclare une femme. Sur la scène internationale, Silvio Berlusconi, président du Conseil, créé par fois le malaise, n’hésitant pas à faire des déclarations à l’emporte-pièce. Poursuivi dans près de 40 affaires, pour corruption, fraude, évasion fiscale, et plus récemment pour des affaires de mœurs, Silvio Berlusconi n’a été condamné qu’une seule fois en 2013, à des travaux d’intérêt général.
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