Biodiversité : installés sur des lignes à haute-tension, les cigogneaux sont de plus en plus difficiles à baguer
Ce matin-là dans le marais de Brière (Loire-Atlantique), une opération particulière attend les techniciens chargés de la maintenance des lignes. Un couple de cigognes a élu domicile sur un pylône. Longtemps absente de la Loire-Atlantique, il y aurait aujourd’hui 300 nids, dont une centaine sur des lignes à haute tension. “On a dû apprendre à cohabiter, on a appris à déplacer les nids”, explique Laurent Gérard, responsable de la maintenance du réseau 44.
11 couples de cigognes en France en 1974
Les nids ont des dimensions impressionnantes : plus de 1,50 mètre de diamètre, et 300 kilos pour certains. Un à un, les jeunes sont extraits du nid. Les cigogneaux vont être pesés, mesurés et surtout bagués. “En 1974, il restait 11 couples de cigognes, uniquement en Alsace. On était au bord de l’extinction, et puis à partir du milieu des années 90, les cigognes vont commencer à revenir avec des cigognes espagnoles”, détaille Hubert Dugué, responsable des programmes ACROLA. Les cigogneaux, le temps de muscler leurs ailes et se nourrir, prendront leur envol vers la mi-juillet vers l’Afrique subsaharienne.
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