Afghanistan : le combat des femmes opprimées par les talibans
La plupart des activités du quotidien sont interdites aux Afghanes, particulièrement en l'absence d’un homme. Alors lorsqu’elles manifestent, les risques encourus sont énormes. Elles s’exposent à la répression policière à l’aide de canons à eau ou à de l’emprisonnement et de la torture. Pour s’opposer aux talibans, au pouvoir depuis un an et demi, certaines décident de s’exprimer sur les réseaux sociaux toujours ouverts.
Manifester ailleurs que dans la rue
Trois femmes animent un groupe de 500 membres depuis qu’elles n’ont plus le droit d’aller à l’université. "(Un) professeur de l’université de Kaboul a brûlé tous ses documents et a démissionné. Alors, on a relié son geste dans le groupe", dit l’une d’elles. Pour d'autres, manifester, c’est aussi se maquiller, porter un voile de couleur et surtout, témoigner à visage découvert. Chez elles, les trois jeunes femmes gardent espoir de retrouver la liberté autrefois connue et travaillent leurs cours, bien qu’elles n’aient plus le droit d’aller en classe.
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