1er-Mai : à Strasbourg, la tradition du muguet perdure
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Fête du travail oblige, la plupart des magasins ont baissé le rideau, mais il reste quelques boutiques éphémères. À 28 ans, Guillaume Vignolle s’est levé tôt pour faire perdurer une habitude d’enfance. "Je vendais du muguet quand j’avais 15 ans", se souvient-il. Le succès est garanti auprès des passants.
Cueillette dans la forêt
Le 1er mai est le seul jour de l’année où la vente à la sauvette est tolérée par la loi. Au pied de la cathédrale de Strasbourg (Bas-Rhin), la concurrence est rude. La ruée sur le muguet se passe aussi dans la forêt. Dans le nord de l’Alsace, les cueilleurs se succèdent. La cueillette est souvent une tradition familiale et la relève semble assurée. "Dès l’âge de 10, 11 ans, on allait ramasser ça dans les bois pour se faire un peu d’argent et aller à la fête foraine après", raconte Vincent Staut, un cueilleur. Le muguet, avec sa fraîcheur et ses clochettes blanches, est une fleur éphémère toujours aussi populaire.
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