REPLAY - Risques d’attentats en France : plus de sécurité oui, mais à quel prix ?
Vendredi 13 octobre, une attaque au couteau dans un lycée d’Arras a fait un mort et trois blessés. Des actes qui viennent rappeler la douleur de l’assassinat de Samuel Paty il y a trois ans, qui avait pourtant conduit à la mise en place de mesures de prévention dans les écoles.
La France en alerte “urgence attentat”
Dès les heures qui ont suivi l’attentat vendredi 13 octobre, le gouvernement français a demandé à renforcer “sans délai” la sécurité au sein des écoles. Le pays est passé en alerte “urgence attentat”. Ce niveau est le plus élevé des trois du plan Vigipirate.
Concrètement, ce niveau permet la mise en place exceptionnelle de moyens, comme les soldats de la force Sentinelle, ainsi que de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise. Le niveau alerte “urgence attentat” est, en principe, mis en place pour une durée limitée.
Les alertes à la bombe se multiplient en France
Dimanche 22 octobre, les près de 10 000 visiteurs du Château de Versailles ont été contraints d’évacuer le monument en raison d’une alerte à la bombe, la septième alerte en huit jours.
Ces fausses alertes se multiplient dans le pays, après les récents attentats d’Arras et de Bruxelles. Monuments historiques, aéroports, établissements scolaires : les évacuations se répètent jours après jours. Pour rappel, les auteurs des fausses alertes à la bombe encourent une peine pouvant s’élever jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Mais cette peine concerne les personnes majeures, alors que bon nombre mineurs sont responsables de ces canulars. “À côté de cette menace réelle, il y a des gens qui jouent avec les peurs”, a déclaré le ministre des Transports, Clément Beaune, qui qualifie les auteurs de ces fausses alertes de “gros abrutis, voire de grands délinquants”.
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