Château de Versailles : un homme soupçonné d'être l'auteur de l'une des fausses alertes à la bombe, interpellé
Un homme de 37 ans soupçonné d'être l'auteur d'une des fausses alertes à la bombe au château de Versailles, a été interpellé vendredi 20 octobre avant d'être déféré ce samedi, a indiqué le parquet à France Bleu Paris. Un juge des libertés et de la détention a ensuite décidé de le remettre en liberté. Le parquet de Versailles confirme qu'il sera jugé en comparution immédiate, ce lundi après-midi.
Six fausses alertes à la bombe en une semaine pour le château de Versailles
Le trentenaire est soupçonné d'être l'auteur de la quatrième fausse alerte à la bombe au château de Versailles qui a eu lieu jeudi 19 octobre. Lors de son appel, le suspect aurait dit : "Le trône de Louis XIV va sauter. À plus. Faites évacuer", a confirmé une source proche du dossier à franceinfo.
Plusieurs autres lieux publics ont subi le même sort depuis le début de la semaine. Rien que dans les établissements scolaires, au moins "299 fausses alertes" ont été recensées depuis la rentrée, a affirmé le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, sur France 2, jeudi 19 octobre. Plusieurs villes sont concernées : Rouen, Tarbes, Grenoble, Saint-Denis, Rennes, Strasbourg ou encore Toulouse.
Ces alertes à la bombe peuvent arriver de deux manières : soit par l'équipe de l'établissement, soit via la plateforme du gouvernement. La réaction des policiers ou des gendarmes face à ce genre de situation est tenue dans un code de procédure très précis, pour être sûr que la menace est sérieuse, ou pas. Avec des vérifications plus ou moins longues, le temps de fermeture peut durer entre 1h30 et 3h30. Cela peut aller jusqu'à la fermeture pour la journée.
Les personnes qui sont à l'origine de ces signalements encourent deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
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