Valls assure qu'il n'y a "pas de lien" entre les attaques de Nantes, Dijon et Joué-lès-Tours
Le Premier ministre a dit, mardi sur Europe 1, "comprendre les inquiétudes vives et légitimes" liés à la succession de ces évènements tragiques.
Si Manuel Valls assure "comprendre les inquiétudes vives et légitimes" des Français, le Premier ministre a assuré, mardi 23 décembre sur Europe 1, qu'il n'y avait "aucun lien" entre les attaques de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), Dijon (Côte-d'Or) et Nantes (Loire-Atlantique), survenues à trois jours d'intervalle entre samedi et lundi.
Valls répond à Marine Le Pen
"Nous ne minimisons pas" ces actes, a-t-il ajouté, en réponse à une accusation lancée lundi par la présidente du FN, Marine Le Pen. "La meilleure réponse face aux menaces, aux peurs, aux évènements que nous venons de connaître, c'est le sang-froid", a martelé le Premier ministre.
"Jamais nous n'avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme", avait déjà alerté Manuel Valls, lundi, en réaction au drame de Joué-lès-Tours, où un homme a agressé, samedi, trois policiers dans une commissariat au cri d'"Allahou akbar" avant d'être abattu. Des ministres se réuniront en fin de matinée à Matignon pour faire le point sur la situation.
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