Cet article date de plus d'un an.

Incendies : comment les pompiers et les gendarmes traquent les pyromanes

Publié le 01/04/2023 21:55 Mis à jour le 01/04/2023 21:55

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

Incendies : comment les pompiers et les gendarmes traquent les pyromanes

France 2 - T.Cuny, C.Cuello, J.Duboz, J.Cordier

France Télévisions

JT de 20h

Édition du samedi 1 avril 2023

Neuf départs d’incendie sur dix sont d’origine humaine. Combien parmi eux sont volontaires et que risquent les incendiaires ? Enquête.

À leur arrivée, le périmètre se transforme en scène de crime. Pompiers et gendarmes travaillent ensemble pour déterminer l’origine des incendies. Ils font partie d’une cellule d’enquête spécialisée. Leur premier objectif est de déterminer le point de départ du feu notamment grâce aux traces laissées par le sinistre. Tout est analysé, photographié puis consigné. En laboratoire, la gendarmerie scientifique cherche ensuite des traces ADN, des empreintes sur les indices collectés pour remonter jusqu’à l’incendiaire.

Une peine allant de dix ans de prison à la perpétuité

En France, il y a en moyenne 4 040 départs de feux par an dont 90% sont liés à l’activité humaine. Selon la gendarmerie nationale, au moins 10% sont d’origine criminelle. Les auteurs "encourent une peine qui peut aller de dix ans de prison jusqu’à la réclusion à perpétuité avec des amendes allant de 100 000 euros à 200 000 euros en fonction des circonstances et des conséquences causées par cet incendie", détaille Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.