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Violences après la mort de Nahel : les bénévoles écœurés après l’attaque de plusieurs associations

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Émeutes après la mort de Nahel : les bénévoles écoeurés après l’attaque de plusieurs associations
Article rédigé par France 2 - F. Prabonnaud, M. Arribe, F. Bouquillat, M. Mouamma, A. Belderrain, L. Sabas, France 3 Régions
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Plusieurs associations sont consternées. Des antennes de la Croix-Rouge ou encore du Secours populaire ont été incendiées ou saccagées. À Bobigny (Seine-Saint-Denis), c’est le bus du cœur qui a été détruit par les flammes.

Il ne reste qu’une carcasse calcinée de ce qui était le bus du cœur. Il s’était installé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour offrir aux habitants un dépistage cardio-vasculaire gratuit. Mais il a été incendié durant la deuxième nuit d’émeutes, le 30 juin dernier, provoquant la colère des bénéficiaires. "Il y en a qui ne peuvent pas se soigner et là, on nous avait donné l’occasion de venir se soigner, c’était gratuit, c’est dommage", juge une femme.

300 000 euros de dégâts

Depuis deux ans, le bus parcourt les déserts médicaux pour dépister les maladies cardio-vasculaires chez presque 7 000 femmes. À l’intérieur, le matériel de pointe est parti en fumée, sous les rires de ceux qui filment la scène. Sa co-fondatrice, cardiologue à Lille (Nord), est encore sous le choc. "Ça coûte 300 000 euros, le bus, la caravane, tout le matériel qui a été perdu", précise Claire Mounier-Vehier. Mais il n’est pas question d’abandonner. Une cagnotte en ligne a été lancée afin que le bus reparte dès septembre pour soigner les femmes. 

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