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Violences après la mort de Nahel : des policiers témoignent

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Émeutes après la mort de Nahel : des policiers témoignent
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, D. Brignand, O. Martin, M. Bernouin, T. Germain, A. Delabre, J. Pires
France Télévisions
Une nouvelle fois dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, plusieurs commissariats et casernes ont été ciblés. Les policiers et gendarmes sont en première ligne, avec des face-à-face d’une extrême violence. Certains d’entre eux ont également été visés par des tirs d’armes à feu. Témoignages.

Un policier à terre, touché puis évacué, blessé comme des centaines d’autres. Ce fonctionnaire que nous avons rencontré intervenait à Vaulx-en-Velin (Rhône), lorsqu’il a été pris pour cible, touché aux jambes par une munition à grenaille. "Un individu armé a surgi d’un bosquet, qui s’est déporté, qui nous a visés et qui a fait feu", témoigne le policier.

737 membres des forces de l'ordre blessés depuis le début des émeutes

Un policier expérimenté a connu les émeutes de 2005. En poste près de Montpellier (Hérault), il observe le même regain de violence. "J’ai reçu un pavé qui m’a attaqué le coude droit, ça m’a écrasé les tendons et l’articulation. Ce qui m’a touché aussi, c’est l’âge de ces jeunes qui manifestent violemment", indique-t-il. Un policier marseillais constate, lui, une surenchère dans l’utilisation des armes. "Il y a des armes longues qui ont été volées, des armes de poing. Les mecs étaient sur les scooters les armes à l’épaule. (…) C’est clairement la police qui est visée. On veut se faire du flic", déclare-t-il. Au total, 737 membres des forces de l’ordre ont été blessés depuis le début des émeutes, selon le ministère de l’Intérieur.  

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