Violences après la mort de Nahel : pourquoi la nuit de samedi soir a été plus calme que les précédentes
Samedi 1er juillet au soir, la nuit d'affrontements et de pillages a été plus calme que les précédentes. Une évolution qui s'explique d'abord par le changement de stratégie des forces de l'ordre. Mardi soir, policiers et émeutiers s'étaient fait face, à distance, sans affrontements directs. Face aux pillages, les forces de l'ordre sont allées au contact, parfois violemment. "Cette baisse d'intensité, elle est très directement due au dispositif que nous a demandé de déployer le ministre de l'Intérieur, qui a consisté à renforcer significativement notre présence, et surtout dans une posture qui se veut plus offensive", a détaillé Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
Des effectifs policiers en nette augmentation
Les effectifs policiers ont augmenté tout au long de la semaine. Le gouvernement en a même appelé à des forces d'élite : BRI, GIGN, RAID... En temps normal, ces unités n'assurent pas de telles missions. Une autre explication à l'accalmie se trouve dans la mobilisation de la justice. Des audiences en comparution immédiate ont été exceptionnellement programmées dimanche, notamment à Grenoble (Isère). Familles et éducateurs ont aussi travaillé à calmer les jeunes.
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