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Violences après la mort de Nahel : pourquoi la nuit de samedi soir a été plus calme que les précédentes

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Violences après la mort de Nahel : pourquoi la nuit de samedi soir a été plus calme que les précédentes
Article rédigé par France 2 - T. Cuny, O. Martin, T. Germain, France 3 Régions, A. Palussière, @RévélateursFTV, C. Berbett-Justice
France Télévisions
La cinquième nuit de violences après la mort de Nahel, samedi 1er juillet au soir, s'est avérée plus calme que les précédentes. Parmi les raisons avancées, un dispositif policier plus offensif, la mobilisation de la justice, et le rôle des familles et des éducateurs.

Samedi 1er juillet au soir, la nuit d'affrontements et de pillages a été plus calme que les précédentes. Une évolution qui s'explique d'abord par le changement de stratégie des forces de l'ordre. Mardi soir, policiers et émeutiers s'étaient fait face, à distance, sans affrontements directs. Face aux pillages, les forces de l'ordre sont allées au contact, parfois violemment. "Cette baisse d'intensité, elle est très directement due au dispositif que nous a demandé de déployer le ministre de l'Intérieur, qui a consisté à renforcer significativement notre présence, et surtout dans une posture qui se veut plus offensive", a détaillé Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.

Des effectifs policiers en nette augmentation

Les effectifs policiers ont augmenté tout au long de la semaine. Le gouvernement en a même appelé à des forces d'élite : BRI, GIGN, RAID... En temps normal, ces unités n'assurent pas de telles missions. Une autre explication à l'accalmie se trouve dans la mobilisation de la justice. Des audiences en comparution immédiate ont été exceptionnellement programmées dimanche, notamment à Grenoble (Isère). Familles et éducateurs ont aussi travaillé à calmer les jeunes.

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