Violences après la mort de Nahel : une nouvelle nuit agitée, mais des violences en baisse
Dans le quartier des Champs-Élysées, à Paris, des groupes de jeunes et la police jouent au chat et à la souris, samedi 1er juillet au soir. Un appel au rassemblement avait été lancé sur les réseaux sociaux, dans ce secteur jusqu'alors épargné par la colère. Des centaines de personnes ont afflué, donc beaucoup de jeunes, s'y sont retrouvées vers 22h, réclamant "justice pour Nahel".
"Le seul moyen de se faire entendre"
"C'est le seul moyen de se faire entendre, Madame, sinon ils ne nous écoutent pas, ils ne regardent pas ce qu'il se passe au quartier. [Il n'y a] que des préjugés et des clichés", explique un jeune homme. Après quelques échauffourées, le calme est revenu vers 2h du matin. Entre commerces saccagés et départs de feu, les scènes étaient similaires à Marseille (Bouches-du-Rhône), mais sans commune mesure avec l'intensité de la nuit précédente. "Je suis là pour casser, pour voler, pour montrer mon ressenti, pour faire comprendre, à ma façon. Parce que si on parle, on ne nous écoute pas", déplore un jeune homme.
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