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Agriculture : expérimentation d'exosquelettes dans les vignes pour la santé des ouvriers

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Une expérimentation unique est mise en place dans certains vignobles du Gard. Pour tailler les vignes, des ouvriers agricoles vont tester des exosquelettes. La Mutualité sociale agricole du Languedoc espère ainsi soulager les corps.
Agriculture : expérimentation d'exosquelettes dans les vignes pour la santé des ouvriers Une expérimentation unique est mise en place dans certains vignobles du Gard. Pour tailler les vignes, des ouvriers agricoles vont tester des exosquelettes. La Mutualité sociale agricole du Languedoc espère ainsi soulager les corps. (France 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Languedoc-Roussillon, J. Paul, E. Mangani, F. Frankel
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Une expérimentation unique est mise en place dans certains vignobles du Gard. Pour tailler les vignes, des ouvriers agricoles vont tester des exosquelettes. La Mutualité sociale agricole du Languedoc espère ainsi soulager les corps.

À Sauveterre (Gard), Jean-Noël Ferrier, ouvrier agricole, a son secteur électrique à la main, et sur le dos, un exosquelette. Il teste le modèle composé de tiges, en fibre de verre. "Elle maintient le dos, elle maintient les reins, et (…) ça nous aide à nous relever. Donc de ce fait, le dos force moins", explique-t-il. Ce domaine fait partie des 35 vignobles retenus pour l’expérimentation. 

Un test mené sur des hommes et des femmes de 24 à 65 ans 

 

47 hectares de vignes vont être taillées jusqu’à la mi-mars. Pour le propriétaire, Stéphan Charrière, le bien-être des salariés est fondamental. "À mon avis, toutes les personnes qui taillent devraient l’avoir, c’est essentiel", estime-t-il. Le test est mené sur des hommes et des femmes de 24 à 65 ans, en CDI ou CDD. Fibre de verre, ressort ou élastique, chacun peut trouver le module qui lui convient. L’expérience doit durer trois ans. "Le fait de donner le temps long à ces essais va permettre de pouvoir, au niveau de l’ergonomie et de la santé des opérateurs, avoir du recul sur l’acceptabilité de ces matériels", explique Éric Argiolas, conseiller en prévention des risques professionnels. 

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