Grand débat au Salon de l’agriculture : pour le vice-président de la FNSEA, "les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer de façon apaisée"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
Grand débat au Salon de l’agriculture : pour le vice-président de la FNSEA, "les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer de façon apaisée"
Grand débat au Salon de l’agriculture : pour le vice-président de la FNSEA, "les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer de façon apaisée" Grand débat au Salon de l’agriculture : pour le vice-président de la FNSEA, "les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer de façon apaisée" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
La FNSEA a annoncé, vendredi 23 février, qu’elle ne participerait pas au grand débat souhaité par Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture. Explications dans le 12/13 info avec Luc Smessaert, le vice-président du syndicat.

Luc Smessaert, le vice-président de la FNSEA, ne participera pas au grand débat souhaité par Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, samedi 24 février. "Aujourd’hui la position est très claire : ce débat, les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer de façon apaisée", justifie-t-il. "On sort de mois d’actions (…), le président nous avait donné rendez-vous en prenant la parole début février en disant, je vous annoncerai cette loi d’orientation agricole. Et finalement on fait de la provocation, on attise. Je crois que le ‘en même temps’, il devient impossible, ingérable, explosif", poursuit Luc Smessaert. 

"On n’a pas besoin d’un show"

Pour le vice-président de la FNSEA, Emmanuel Macron n’a "pas mesuré la détresse, le mal-être dans les exploitations agricoles". Il enjoint le président "au lieu de faire un débat dans un ring", de trouver "un lieu où [il] annonce son projet, sa vision pour l’agriculture, qui nous ramène des réponses". "On n’a pas besoin d’un show", ponctue-t-il.

Quant à d’éventuelles actions coup de poing durant le Salon de l’agriculture, le vice-président de la FNSEA, qui dit avoir "beaucoup de respect pour la fonction", prévient : "à force d’allumer des mèches partout, à un moment on ne fait que récolter ce qu’on sème." 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.