Consommation : bientôt un malus pour taxer les entreprises d'ultra fast fashion ?
Avec leurs prix cassés et leurs catalogues démesurés, les enseignes de fast fashion surfent sur le succès. Dans quelques jours, elles pourraient être sanctionnées par des malus, pour compenser leur impact environnemental. Trois marques principales, qui référencent des milliers d’articles, sont dans le viseur du gouvernement : l’enseigne britannique Primark, ou les mastodontes chinois Shein et Temu.
Jusqu’à 10 euros d’amende par article vendu
"Quand on achète sur ces sites-là, on sait ce qu’on fait, et on contribue à une pollution massive de notre environnement. Ces produits sont envoyés par avion directement aux consommateurs, et si on va encore plus loin, on a aussi des problématiques liées à la gestion des eaux usées par exemple", commente Anne-Cécile Violland, députée Horizons et auteure de la proposition de loi. Le projet de loi prévoit des malus pouvant aller jusqu’à 10 euros d’amende par article vendu, et l’interdiction totale de faire de la publicité. 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde, deux fois plus qu’il y a 20 ans.
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