Violences faites aux femmes : une aide financière pour permettre aux victimes de s'enfuir
Une femme a subi les violences de son conjoint, qui l'a frappée pendant quatre ans. Un jour, une amie lui prête 300 euros et elle a le déclic pour s'enfuir et louer un véhicule. "J'étais sans revenus", explique-t-elle, affirmant qu'elle serait peut-être restée avec son conjoint si elle n'avait pas eu cet argent. Pour des profils comme le sien, la Caisse nationale des allocations familiales lance une aide d'urgence. Son montant sera d'au moins 240 euros et pourra s'élever jusqu'à 1 337 euros.
"On intervient en amont de la séparation"
Cette aide pourra prendre la forme d'un prêt remboursable si les victimes perçoivent un revenu supérieur à un certain taux du Smic et en fonction du nombre d'enfants à charge. Les dossiers sont étudiés au sein des caisses d'allocations familiales (CAF). L'objectif est d'agir vite et la réponse est rendue dans un délai de trois à cinq jours. "C'est un levier qui est important pour les victimes, puisqu'on intervient en amont de la séparation. Ça permet de sécuriser les victimes", explique Christelle Kissane, directrice de la CAF du Val-d'Oise.
Parmi nos sources
Ministère de l’IntérieurListe non exhaustive
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