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Sécurité routière : une suspension du permis en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants

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Sécurité routière : suspension du permis en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants
Article rédigé par France 2 - C.Guyon, A.Arnal, C.Motte, T.Guéry, P.Deslandes, F.Daireaux, M.Marini
France Télévisions
Au-delà du changement de sémantique, avec la création d’un délit d’homicide routier, Élisabeth Borne annonce la suspension automatique du permis de conduire en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants. Une plus grande fermeté pour les auteurs des délits routiers.

Pour réduire la mortalité sous les routes et dissuader de prendre le volant sous l’emprise de l’alcool ou de drogue, le gouvernement serre la vis. Les sanctions sont alourdies, et vont jusqu’à la suspension automatique du permis de conduire, en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants. L'autre nouveauté est que les excès de vitesse supérieure à 50 km/h ne seront plus seulement sanctionnés d’une simple contravention, mais deviennent un délit passible de deux mois d’emprisonnement.

Arsenal juridique pas suffisamment appliqué

L’homicide involontaire devient un homicide routier. La peine encourue ne change pas, mais les familles de victimes réclamaient depuis longtemps cette requalification. "Cet homicide routier est important, dans la mesure où il est considéré comme une infraction autonome, et non pas sous le chapeau de l’homicide involontaire", précise Yannick Alléno, chef étoilé qui a perdu son fils dans un accident de la route. Selon l’association Prévention Routière, l'arsenal juridique existe déjà, sans être suffisamment appliqué. L'an dernier, 3 267 personnes sont mortes sur les routes. Dans un cas sur cinq, un conducteur positif aux stupéfiants était impliqué.

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