Ultradroite : le tribunal annule pour "irrégularités" le procès des sept personnes soupçonnées de violences contre des supporteurs marocains

Les faits remontent à décembre 2022, après la demi-finale de Coupe du monde France-Maroc.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des supporters dans Paris le soir de la demi-finale entre la France et le Maroc. C'est lors de cette soirée du 14 décembre 2022 que sept proches de l'ultradroite ont été arrêtés, soupçonnés d'avoir commis des violences à l'encontre de supporteurs marocains. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS / AFP)

Les poursuites contre sept personnes liées à l'ultradroite sont abandonnées. Le tribunal judiciaire de Paris a annoncé, vendredi 8 septembre, annuler toute la procédure à leur encontre pour "irrégularités". Ces proches de l'ultradroite étaient soupçonnés d'avoir commis des violences à l'encontre de supporteurs marocains, à l'issue de la demi-finale de la dernière Coupe du monde de football, qui opposait la France et le Maroc, en décembre 2022 à Paris.

Le tribunal parisien a notamment estimé que le lieu d'arrestation des prévenus, dans un bar du 14e arrondissement de la capitale, n'était pas dans le périmètre d'action assigné aux policiers en fonction ce soir-là. La justice a de même invalidé les procès-verbaux rédigés après les arrestations. 

Ces sept personnes comparaissaient pour participation à un groupement en vue de commettre des violences volontaires ou dégradations et, pour certains, pour port d'arme. Des matraques microscopiques et des bombes lacrymogènes avaient notamment été retrouvées sur place. Le tribunal a donc laissé, vendredi, les prévenus repartir libres. "La décision est satisfaisante au niveau du droit", s'est réjoui auprès de franceinfo l'avocat de l'un des prévenus, Marc de Cacqueray-Valménier. Ce dernier est l'ancien leader des Zouaves Paris, fiché S et figure de l'ultradroite. 

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