Quand le phénomène "Drag" se démocratise à la télé
La finale de l’émission "Drag Race France" a eu lieu jeudi 11 août, remportée par Paloma. "C’est un concours qui nous lie toutes ensemble", confie Kam Hugh, drag et candidate, sur le plateau de la chaîne Franceinfo.
Elles pétillent, elles scintillent et elles enchantent un public de plus en plus large. Icônes de la communauté LGBT, les drags queens sont redevenues tendance. Preuve en est le succès de l’émission Drag Race France, dont la finale a eu lieu jeudi 11 août entre les trois dernières candidates, et qui a su toucher une cible plus hétéro, plus féminine, plus jeune aussi. Jusque-là, l’image des drag queens pour le grand public était associée aux performances scéniques et aux apparitions lors des manifestations de Gay Pride.
"Une bouffée d’air frais"
Mais la culture s’est démocratisée. "C’est un concours, qui nous lie toutes ensemble. Il y a vraiment cet esprit que l’on appelle le 'sisterhoord', la fraternité, la sororité", confie Kam Hugh, drag et candidate de l’émission Drag Race France. Le succès de l’émission est-il surprenant ? "Pas du tout. […] L’arrivée de l’émission en France, cela fait une bouffée d’air frais, cela fait du bien", précise Sofian Aissaoui, journaliste et réalisateur, autour de Drag : l’autre visage des Queens et des Kings (La Musardine). La première saison de la compétition a été remportée par la candidate Paloma.
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