Harcèlement scolaire : à qui la faute, et comment mieux prévenir ?
Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du CNES-FSU, le premier syndicat du secondaire, un "grand chantier" est nécessaire en matière de harcèlement scolaire. "Quand on voit des élèves qui souffrent de harcèlement, c’est aussi quelque chose qui est aussi insupportable pour nous", confie-t-elle. Elle dit la profession "parfois démunie", faute de moyens pour travailler. "À l’heure où Gabriel Attal va annoncer un grand plan sur la lutte contre le harcèlement scolaire, on a des demandes très précises, sur la prévention, la détection, l’écoute des victimes", précise-t-elle.
L’importance de la prévention
Une lettre a été adressée par le rectorat de Versailles (Yvelines) durant le week-end aux parents de Nicolas, 15 ans, un jeune homme qui s’est donné la mort au début du mois après avoir été victime de harcèlement scolaire. Elle menace notamment les parents de porter plainte. Sophie Vénétitay la qualifie de "glaciale" et rappelle l’importance "d’entendre les élèves et leurs familles", de les "accompagner" et de "faire de la prévention".
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