8-Mai : un jour de mémoire sous haute surveillance
Accéder aux Champs-Elysées, lundi 8 mai, relevait du parcours du combattant. Le dispositif policier était important avec un système de double barriérage. Les rassemblements étaient interdits. En conséquence, il y avait très peu de monde, au grand dam des spectateurs présents. "On est vraiment loin cette année. On est à plus de dix mètres", regrette un homme. Sur le parvis de l’Arc de Triomphe, Emmanuel Macron a ravivé la flamme du soldat inconnu et salué les anciens combattants. Les spectateurs étaient plus nombreux.
Un hommage à Jean Moulin
Un peu partout en France, des commémorations ont eu lieu, comme à Rennes (Ille-et-Vilaine). Le 8 mai 1945, Louis Giron avait 10 ans et vivait au Guatemala. Il se souvient encore de l’atmosphère hors du commun. "C’est le jour où le monde a cessé de pleurer. On a pu, malgré les pertes, sourire un peu", se rappelle-t-il. Dans l’après-midi, le président se rendra à Lyon (Rhône) pour rendre un hommage particulier à Jean Moulin, mort sous la torture en 1943, et à la Résistance.
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