30 ans du Sidaction : "Il y a toujours une peur irrationnelle" des séropositifs, déplore Florence Thune, directrice générale du Sidaction

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30 ans du Sidaction : "Il y a toujours une peur irrationnelle" des séropositifs, déplore Florence Thune, directrice générale du Sidaction
30 ans du Sidaction : "Il y a toujours une peur irrationnelle" des séropositifs, déplore Florence Thune, directrice générale du Sidaction 30 ans du Sidaction : "Il y a toujours une peur irrationnelle" des séropositifs, déplore Florence Thune, directrice générale du Sidaction (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
France Télévisions
À l'occasion des 30 ans de l'association Sidaction, jeudi 21 mars, le 12/13 info reçoit Florence Thune, sa directrice générale, pour un état des lieux sur la perception et la prise en charge du virus.

Pour les 30 ans du Sidaction, jeudi 21 mars, Florence Thune, directrice générale de l'association de lutte contre le virus du Sida, est l'invitée du 12/13 info. La directrice générale du Sidaction est d'autant plus concernée qu'elle "vit avec le Sida depuis 28 ans", rappelle-t-elle. "Lorsque je l'ai découvert, je pensais que j'allais mourir", souligne-t-elle, heureuse de pouvoir encore en témoigner.

De nombreuses idées reçues sur le virus et sa transmission persistent aujourd'hui. "Pour les personnes qui ne sont pas très bien informées, le regard (sur les personnes séropositives) n'a pas changé", déplore Florence Thune. "Il y a toujours une peur irrationnelle par rapport aux personnes vivant avec le VIH", souligne-t-elle, rappelant les chiffres du dernier sondage du Sidaction : "44% de personnes seraient mal à l'aise si elles savaient que la personne qui garde leurs enfants était séropositive".

Le "Sidragtion", entre collectes de dons et prévention

Également sur le plateau du 12/13 info, Emily Tante, drag queen et fondatrice de l'événement "Sidragtion", tient à faire évoluer les mentalités. "En France, on a l'opportunité de pouvoir faire des collectes de dons et d'appeler à la générosité dans la rue. On s'est donc dit que c'était une bonne idée de récupérer l'espace public", explique la militante à propos de son association, dont les membres profitent de collectes pour "faire de la prévention" dans leurs habits de drag queens.

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