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Vidéo Rome, Berlin, Bruxelles, Moscou... Comment le coronavirus a-t-il eu un impact sur la pratique du vélo dans les grandes agglomérations à l'étranger ?

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Article rédigé par franceinfo
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Le monde face au virus : chaque semaine, quatre correspondants de franceinfo racontent comment la crise du coronavirus est gérée. Direction l'Italie, l'Allemagne, la Belgique et la Russie pour aborder la question du vélo, en ville, au lendemain de la crise sanitaire.

Depuis le début du déconfinement, le vélo est un véritable sujet de société en France : aide de l'Etat pour faire réparer son vélo, débats sur les pistes cyclables dans les grandes villes pour le second tour des élections municipales et hausse des ventes de vélos partout dans le pays. Et ailleurs, est-ce aussi le cas ? La pandémie a-t-elle vraiment favorisé la pratique du vélo chez nos voisins ? Direction les rues embouteillées de Bruxelles et de Moscou, les pistes cyclables de Berlin et un réparateur de vélos à Rome.

L'Italie multiplie les inciations

En Italie, premier exportateur de vélos en Europe, on met tout en oeuvre pour inciter à l'achat d'une bicyclette. Si vous avez plus de 18 ans et que vous habitez dans une ville de plus de 50 000 habitants, l'Etat vous offre 60% de votre achat avec un plafond à 500 euros. Depuis qu'ils le savent, les Italiens se sont jetés dans les magasins de vélos. Certaines grandes enseignes de sport ont dû créer deux entrées, dont une uniquement pour les vélos.

L'Allemagne fait pousser des pistes "pop-up"

Un Allemand sur deux utilise son vélo chaque jour et de nombreuses nouvelles pistes cyclables ont été créées pendant le confinement. À Berlin on les appelle des pistes "pop-up". Elles sont apparues sur des voies habituellement réservées aux voitures sur de très longues distances. Berlin veut en créer près d'une trentaine d'autres dans les prochains jours.

La Belgique s'adapte à la mode du deux-roues

À Bruxelles, une piste cyclable de 40 km a été créée pendant le confinement et elle pourrait bien rester définitivement. La ville doit s'adapter à ce nouveau phénomène car elle n'est vraiment pas adaptée aux deux-roues. Il y a d'abord le passage des tramways sur la plupart des grands axes, il y a ensuite les nombreuses rues pavées et enfin les automobilistes qui n'ont pas l'habitude des deux-roues. On ne voit, par exemple, quasiment pas de scooter à Bruxelles. Et pour les Bruxellois qui ne savent pas faire de vélo, il y a une association "pro-vélo" qui a eu l'idée de proposer des cours pour adultes débutants.

En Russie, le vélo n'a toujours pas la cote

Enfin, à Moscou, l'épidémie n'a rien changé. Il y a toujours un système de 3 200 vélos-service surtout utilisé par les jeunes Moscovites le week-end, mais sinon la pratique de la bicyclette est relativement limitée. La raison ? Une agglomération de 12 millions d'habitants qui préfèrent les transports en commun, sachant que pendant six mois de l'année, les températures sont inférieures à zéro.

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