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L'Histoire à la carte. Frédéric Chartier, l'homme du bouillon !

Rapide, pas cher, populaire :  le bouillon, le resto du début du XIXe siècle.

Article rédigé par franceinfo, Bernard Thomasson
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Bouillon Chartier, 7 rue du Faubourg Montmartre à Paris (Bouillon Chartier)

Attention ! Lui ne prenait pas le bouillon, il le vendait ; et il est devenu riche puisqu'il a ouvert, avec son frère, plusieurs restaurants au début du XIXe siècle. Aujourd'hui, le bouillon de Frédéric Chartier reste une des grandes adresses de la capitale. Né en 1896 sur une idée simple : offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste, respecter la clientèle pour gagner sa fidélité, depuis cinquante millions de bouillons ont été servis.

Le "Bouillon Chartier" en 1896, rue du faubourg Montmartre dans le 9e à Paris, classé monument historique en 1989. (BOUILLON CHARTIER)

Thierry Marx, dans L'Histoire à la Carte, a voulu raconter cette histoire, et la concurrence entre les bouillons, notamment avec le "Bouillon Germain". La recette qu'il propose est bien sûr celle du bouillon.

Ingrédients : un morceau de paleron de 1 à 1,5 kg, 5 litres d'eau, 1 poireau entier vert et blanc, 1 gros morceau de navet, 1 morceau de céleri, 1 oignon piqué de clous de girofles.

Préparation : Mettre les ingrédients dans l'eau, faire cuire, 3h et demi à quatre heures. Servir la viande avec moutarde et gros sel, et dresser les légumes ; arroser le tout avec le bouillon. On peut aussi profiter du bouillon seul en entrée.

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