Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Histoires d'exil

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 90min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Par le passé, la France a su accueillir les réfugiés espagnols et les immigrés italiens arrivés en masse. "Envoyé spécial" a rencontré ces anciens migrants dont l'histoire éclaire l'actualité.

Réfugiés politiques espagnols dans le sud-ouest de la France ou immigrés italiens venus travailler dans les hauts-fourneaux lorrains, il n'y a pas si longtemps, la France a su accueillir et intégrer des centaines de milliers d'étrangers. Leur histoire, qui est aussi une partie de l'histoire de France, apporte un éclairage particulier sur l'actualité des migrants.

"Envoyé spécial" est allé à la rencontre de Pepita, 87 ans, arrivée en France en 1939 à l'âge de 10 ans. Elle a passé plus de quatre ans dans les camps construits à la hâte pour parquer les centaines de milliers de réfugiés républicains espagnols fuyant le franquisme, des "prisons à ciel ouvert". C'est peu de dire que leur intégration a été difficile. Ses premiers mots de français ? "Maréchal, nous voilà." Pourtant aujourd'hui, Pepita est fière d'avoir donné six enfants, neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants à la France.

Des Français comme les autres

Marcel Conti, lui, a suivi son père venu s'installer à Villerupt, en Lorraine, pour travailler dans les usines de l'industrie sidérurgique. Comme de très nombreux Italiens qui ont peuplé les cités ouvrières. Il se souvient encore, les larmes aux yeux, des brimades que subissait son père dans la rue et à l'usine. Aujourd'hui pourtant, les enfants et petits-enfants de ces immigrés mal reçus sont médecins, avocats, ouvriers, des Français comme les autres. Et le maire de Villerupt, aujourd'hui, s'appelle Casoni.

Quelles leçons peut-on tirer de ces histoires ?

Un reportage de Wandrille Lanos, Yvan Martinet, Vincent Piffeteau, françois Chevré, Sylvain Testor, Roland Gardeux, Fabrice Malivel, Olivier Broutin et Olivier Sauvayre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.