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"Envoyé spécial" du jeudi 14 décembre 2017

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 120 min
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…

Au sommaire le 14 décembre :
- Celle qui accuse. En exclusivité, l'une des plaignantes de l'affaire Georges Tron, le maire accusé d'agressions sexuelles, livre le récit de six années sous pression.
- Les braqueurs de l'ombre. Ils bloquent vos ordinateurs et vous réclament une rançon : qui se cache derrière ces logiciels malveillants en pleine expansion ?
- Catalogne, la guerre des mots. "A Barcelone, on parle catalan !" La langue et la culture sont devenues des armes pour les pro et les anti-indépendance. 

L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…

Au sommaire

Celle qui accuse

C’est l’histoire d’une descente aux enfers, après un dépôt de plainte. L’histoire que vivent la plupart de celles qui osent parler et se dire victimes d’une agression sexuelle, comme Virginie Ettel. En mai 2011, cette ancienne employée municipale accuse Georges Tron, maire de Draveil, dans l’Essonne, de l’avoir violée. A l’époque, l’affaire fait grand bruit : Georges Tron est aussi secrétaire d’Etat à la Fonction publique sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il démissionne du gouvernement quelques jours plus tard et dément toutes les accusations.

Depuis qu’elle a brisé le silence, Virginie Ettel affirme vivre un cauchemar. Dès le début, sa parole a été mise en doute. D’anciens collègues ont envoyé aux enquêteurs des courriers qui la dépeignent comme une femme alcoolique aux mœurs légères. Elle se dit la cible d’intimidations répétées. Encore aujourd’hui, des lettres anonymes lui intiment l’ordre de retirer sa plainte, dessins de cercueil à l’appui.

Virginie Ettel a dû déménager, elle est tombée en dépression, son couple a explosé. Alors que s’ouvre aux assises le procès de Georges Tron, l’une de ses accusatrices livre, en exclusivité pour "Envoyé spécial", le récit de six années sous pression.

Un document signé Virginie Vilar et Perrine Bonnet.

Les braqueurs de l'ombre

Vous êtes tranquillement installé derrière votre ordinateur, vous ouvrez un mail anodin… et soudain, un message d’alerte apparaît : votre ordinateur est bloqué, tous vos documents sont cryptés, vous devez payer une rançon pour en retrouver l’usage. Vous venez de vous faire braquer par un "rançongiciel", ces programmes informatiques qui diffusent des virus et qui vous réclament de l’argent : 150 euros pour un particulier, 6 000 euros pour une PME, des millions d’euros pour une multinationale. Et vous n’avez que quelques heures pour payer, sinon vous perdez tout !

Qui sont ces nouveaux braqueurs ? De jeunes hackers sans états d’âme, comme Julien, qui rançonne ses victimes depuis sa chambre. Ou bien des Etats comme la Corée du Nord, pays soupçonné d’avoir diffusé le programme criminel WannaCry en mai dernier, paralysant 300 000 ordinateurs dans 150 pays. Et ces hold-up 2.0 se multiplient : en France, une entreprise sur deux aurait déjà été rançonnée. Enquête sur un fléau invisible en pleine explosion.    

Une enquête de Clément Le Goff et Guillaume Beaufils.

Catalogne, la guerre des mots  

"Catalogne indépendante !" "Barcelone contre Madrid !" Les manifestations monstres en faveur de l’indépendance catalane ont surpris l’Europe. Comment expliquer ce mouvement de fond qui ébranle toute l’Espagne ? Depuis plusieurs années, les indépendantistes catalans poursuivent une stratégie discrète mais efficace : imposer peu à peu la langue catalane, au détriment du castillan, la langue de l’Espagne.

Dans les écoles, les bibliothèques, à la télévision, le catalan concurrence partout la langue de Madrid, quand elle ne la remplace pas carrément. Difficile pour des élèves d’apprendre la langue officielle de leur propre pays. Et derrière cette offensive linguistique étonnante, un mystérieux groupe de pression catalan, riche, organisé et déterminé. A une semaine des nouvelles élections imposées par Madrid, enquête sur cette guerre des mots inédite.  

Un reportage de Laura Aguirre de Carcer et Wandrille Lanos.

La rédaction d'"Envoyé spécial" vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyéSpécial.

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