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Vidéo "Envoyé spécial" : des cyberattaques de plus en plus complexes à cause des "rançongiciels"

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Envoyé spécial. Cyberattaques : des logiciels de rançon de plus en plus complexes
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

"Envoyé spécial" se lance le 14 décembre sur la piste des "rançongiciels", ces logiciels qui infectent votre ordinateur ou le réseau d'une entreprise avec un virus. Une fois toutes vos données cryptées, la seule solution pour les récupérer est de verser une rançon. "Envoyé spécial" a rencontré un "collectionneur" de ces cybervirus. Extrait. 

"Envoyé spécial" se lance le 14 décembre sur la piste des "rançongiciels", ces logiciels qui infectent votre ordinateur ou le réseau d'une entreprise avec un virus. Qu'est-ce qu'un virus informatique ? Rien d'autre que des lignes de code qui indiquent à votre ordinateur ce qu'il doit faire. Si certains sont particulièrement sophistiqués, le mode de contamination reste très simple : la plupart du temps, un simple mail.

Vous ouvrez une pièce jointe… pas de chance, elle contient une charge virale. Votre ordinateur se chiffre, tous vos documents, cryptés, deviennent illisibles. Le virus se propage à tous vos appareils connectés (disque dur ou clé USB) – et, pour les entreprises piratées, jusqu'à leurs fournisseurs ou clients. Seule solution pour récupérer vos données : payer.

Chaque "rançongiciel" a sa signature

Ces logiciels de rançon, "ransomwares" ou "rançongiciels", Jean-Yves Marion, au Laboratoire de haute sécurité, les collecte pour les étudier. Chacun a sa propre signature, nous apprend le spécialiste interrogé par "Envoyé spécial" dans cet extrait – de la même façon que nous avons la nôtre, ou nos empreintes digitales. Il s'agit donc de construire des signatures pour pouvoir identifier et ensuite modéliser ces virus en trois dimensions. Les molécules sont sans cesse plus élaborées. 

"C'est comme un plat de cuisine, explique Jean-Luc Marion. Vous pouvez faire des pâtes avec du beurre, c'est facile… Vous pouvez faire aussi des plats plus complexes. Là, c'est pareil. Le niveau a augmenté. Maintenant... c'est pas des grands chefs... mais presque !"

Extrait du magazine "Envoyé spécial" du 14 décembre 2017.

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