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Vidéo Compte parodique "Sardine Ruisseau", insultes sur les réseaux sociaux, mais aussi courriers ultraviolents : Sandrine Rousseau fait l'objet de menaces de viol et de meurtre

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Compte parodique "Sardine Ruisseau", insultes sur les réseaux sociaux, mais aussi courriers ultraviolents : Sandrine Rousseau fait l'objet de menaces de viol et de meurtre
Compte parodique "Sardine Ruisseau", insultes sur les réseaux sociaux, mais aussi courriers ultraviolents : Sandrine Rousseau fait l'objet de menaces de viol et de meurtre Compte parodique "Sardine Ruisseau", insultes sur les réseaux sociaux, mais aussi courriers ultraviolents : Sandrine Rousseau fait l'objet de menaces de viol et de meurtre (COMPLÉMENT D'ENQUÊTE / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
Inconnue du grand public il y a encore quelques mois, Sandrine Rousseau s'est imposée dans le débat public. Avec son combat écologique et ses punchlines sur "l'homme déconstruit" ou le "barbecue symbole de virilité", cette féministe radicale revendiquée déchaîne les railleries sur les réseaux sociaux. Plus grave, la députée reçoit aussi des menaces de mort.

Sur les réseaux sociaux, elle se dit victime de cyberharcèlement. Son compte parodique "Sardine Ruisseau", qui la caricature dans des tweets particulièrement agressifs, compte plus d'abonnés que son compte officiel. Il inspire aussi des comportements qui n'ont rien de virtuel, tel cet individu venu "au contact" lors de son dernier déplacement pour la traiter de "sardine".

Lorsqu'elle raconte l'incident à ses collaborateurs, Sandrine Rousseau leur demande d'être vigilants à l'avenir. C'est qu'il y a encore plus préoccupant : sur son téléphone, l'élue écologiste a reçu 42 messages en une seule journée, essentiellement des "Je vais te tuer", "Je vais te violer"...

"Charogne d'écoféministe", "Je vais t'égorger"

Les menaces que reçoit la députée féministe lui ont valu l'attention du ministère de l'Intérieur. Elles sont si virulentes qu'une protection policière a été envisagée cet automne (elle n'a finalement pas été mise en place). Versés au dossier, la porte de sa maison recouverte d'autocollants à l'effigie d'Eric Zemmour, mais aussi des courriers ultraviolents d'appel au viol et au meurtre. L'un d'eux commence par "Salut Rousseau, charogne d'écoféministe" ; un autre par "Je vais t'égorger, sale pute".

La députée a déposé plainte à cinq reprises. Sandrine Rousseau prend au sérieux ces intimidations, mais affirme ne rien changer à ses habitudes. Elle continue par exemple à se déplacer en métro.

Extrait de "Sandrine Rousseau, en vert et contre tous", un portrait à voir dans "Complément d'enquête" le 13 avril 2023.

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