Cet article date de plus de sept ans.

"13h15 le samedi". Docteur Hatem, au nom des femmes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 30min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Gynécologue obstétricienne, le docteur Hatem accueille des femmes victimes de violences à l'hôpital de Saint-Denis, au nord de Paris. Son combat quotidien : leur rendre leur dignité et leur liberté par l’écoute, mais également grâce à la chirurgie.

A l'hôpital de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au nord de Paris, une gynécologue obstétricienne soulage la souffrance de femmes aux destins brisés, victimes de violences. Des patientes de toutes nationalités et confessions, violées, mariées de force, excisées… Des femmes immigrées, mais aussi des Françaises, souvent rattrapées par la tradition familiale.

Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) a suivi l’engagement du docteur Ghada Hatem dans son combat quotidien pour rendre à ces femmes leur dignité et leur liberté par l’écoute, mais également grâce à la chirurgie. Violaine Vermot-Gaud, Benjamine Jeunehomme et Anne Cohen dessinent ici le portrait d'une femme insoumise, un ange gardien qui a créé la Maison des femmes, à l'été 2016, afin d'accueillir mieux encore celles qui frappent à sa porte.

Lutter contre l'excision et faire tomber les tabous

Cette structure atypique fait travailler ensemble médecins, sages-femmes, travailleurs sociaux, psychologues, juristes, sexologues, conseillers conjugaux… Des professions complémentaires pour réparer aussi bien physiquement que psychiquement ces femmes, en prenant en compte leur propre histoire, leurs traumatismes.

La chanteuse malienne Inna Modja est la marraine de ce refuge. Elle témoigne de son parcours de femme excisée auprès d'autres femmes mutilées. Son objectif avec le docteur Hatem : lutter contre l'excision et faire tomber les tabous autour de cette pratique archaïque. Et Zenabou, une Française excisée, souhaite quant à elle se faire réparer…

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.