Lutte contre le harcèlement : "Aujourd’hui, toutes les missions (...) s’ajoutent au travail à temps plein des personnels", déplore la secrétaire générale du SGEN-CFDT

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 5 min
Lutte contre le harcèlement : "Aujourd’hui, toutes les missions liées au harcèlement s’ajoutent au travail à temps plein des personnels", déplore la secrétaire générale du SGEN-CFDT
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
franceinfo
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, réagit dans le 19/20 info, lundi 12 février, aux annonces de Nicole Belloubet sur la lutte contre le harcèlement scolaire.

Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, salue "un signal important" sur "un sujet qui est majeur". "Il convient d’avancer sur le sujet, parce qu’on a vu ces dernières années que ça conduisait à des drames et des suicides, ce qu’on ne peut pas tolérer", poursuit-elle. Il existe déjà une formation, mais qui rencontre "une difficulté" principale : "Gabriel Attal a limité considérablement l’accès à la formation pour les personnels, en imposant qu’elle se fasse en dehors des heures d’enseignement, ce qui limite la possibilité de se former collectivement". 

Besoin de personnel 

Elle se réjouit donc que la ministre Nicole Belloubet ait annoncé, ce lundi 12 février, le déploiement de la formation en présentiel. "Ce qu’on attend, au SGEN-CFDT, c’est la possibilité réelle pour les collègues de se former ensemble au traitement des situations de harcèlement", précise Catherine Nave-Bekhti.

Sur les réseaux sociaux, Gabriel Attal s’est inquiété de la part d’élèves concernés dans les écoles primaires, et a annoncé la mise en place d’actions de prévention. "C’est toujours la même question : quel temps sera donné aux personnels pour y travailler ?", réagit la secrétaire générale du SGEN-CFDT, qui insiste sur l’importance de pouvoir compter sur du "personnel pour assurer un relai".

Sur la question de moyens humains, la ministre de l’Éducation nationale est-elle à l’écoute ? Une rencontre est prévue jeudi, indique Catherine Nave-Bekhti. "Il y a des moyens qui sont mis à disposition à la rentrée prochaine au niveau des académies et des départements. Dans les établissements scolaires aujourd’hui, toutes les missions liées au harcèlement s’ajoutent au travail à temps plein des personnels", ajoute-t-elle. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.