Attaque terroriste à Arras : un mois après, des proviseurs se préparent à réagir en cas de violence
Se préparer pour parer à toute éventualité, même les situations les plus extrêmes. Un peu plus d’un mois après l’attentat d’Arras (Pas-de-Calais), des cadres de l’Éducation nationale se forment afin d’avoir de meilleurs réflexes en cas d’attaque. "C’est vrai que ce sont des situations que, pour ma part, je n’ai jamais rencontrées dans un établissement scolaire", précise Cyril Picq, principal dans un collège de l’Oise.
Des outils pour se défendre
Au cœur de la formation : la riposte physique, mais aussi des outils afin de faire redescendre la pression grâce au dialogue et éviter d’atteindre le point de non-retour. "On a vu aujourd’hui des adversaires avec une arme à feu ou une arme blanche. [Les proviseurs] peuvent se convaincre eux-mêmes qu’ils sont en mesure de réagir face à ce genre d’agression", explique le lieutenant Paul Cogez. Ces stages existent depuis plusieurs années, mais après l’attaque au lycée Carnot d’Arras, le gouvernement veut aller encore plus loin. Au début du mois, Élisabeth Borne s’est déclarée favorable à l’installation de boutons d’appel pour prévenir immédiatement le commissariat le plus proche.
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