Cet article date de plus d'un an.

Guerre entre le Hamas et Israël : "Israël est spécialiste" du traitement du syndrome post-traumatique, assure une spécialiste en psycho-traumatisme

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 10min
Les 13 premiers otages israéliens qui doivent sortir de Gaza vendredi 24 novembre seront pris en charge psychologiquement. Leur demande en soin est particulière, comme l’explique sur le plateau du 12/13 info Marilyne Baranes, docteure en psychologie clinique et spécialiste en psycho-traumatisme.
Guerre entre le Hamas et Israël : "Israël est spécialiste" du traitement du syndrome post-traumatique, assure une spécialiste en psycho-traumatisme Les 13 premiers otages israéliens qui doivent sortir de Gaza vendredi 24 novembre seront pris en charge psychologiquement. Leur demande en soin est particulière, comme l’explique sur le plateau du 12/13 info Marilyne Baranes, docteure en psychologie clinique et spécialiste en psycho-traumatisme. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
franceinfo
Les 13 premiers otages israéliens qui doivent sortir de Gaza vendredi 24 novembre seront pris en charge psychologiquement. Leur demande en soin est particulière, comme l’explique sur le plateau du 12/13 info Marilyne Baranes, docteure en psychologie clinique et spécialiste en psycho-traumatisme.

Six semaines après avoir été kidnappés par les terroristes du Hamas, les otages libérés, dont des enfants, feront l’objet de soins physiques, mais aussi d’une prise en charge psychologique particulière. "Nous sommes devant un cas avéré de syndrome post-traumatique, le fameux PTSD", explique Marilyne Baranes, docteure en psychologie clinique et spécialiste en psycho-traumatisme, sur le plateau du 12/13 info, vendredi 24 novembre. Elle rappelle "qu’Israël est spécialiste" du traitement de ce syndrome.

Le protocole des 6C pour sortir les otages du traumatisme

Pour les prendre en charge, l’armée israélienne suit un protocole précis : "Les 6C avec une phase de déchocage." Les otages seront d’abord "[sortis] de la zone amygdale du cortex cérébral, c’est-à-dire de l’émotion", pour être "[remis] dans la zone du cortex préfrontal qui est intellectuelle. (…) On a six heures pour sortir les gens du syndrome post-traumatique dans lequel ils risquent d’être embourbés", poursuit l’experte.

Pour Marilyne Baranes, les personnes qui sont toujours retenues en otage à Gaza "sont dans une situation extrêmement difficile. On ne sait pas du tout dans quelles conditions ils sont retenus. Ils vont se demander s’ils vont pouvoir sortir sains et saufs". Voir d’autres otages être libérés "va rester un espoir pour eux" selon la docteure en psychologie clinique, qui voit "pour la première fois, depuis cinquante jours, un début de dénouement".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.