Cinéma : la star dans les salles, c’est le pop-corn
Dans les salles obscures, le bruit du pop-corn est signe de plaisir pour certains et d’agacement pour d’autres, mais c’est surtout une tradition. Dans le plus grand cinéma de France à Lomme (Nord), parmi toutes les friandises vendues avant l’entrée en salle, la star est bien le pop-corn. Ses ventes ne cessent d’augmenter, un client sur cinq en achète. “Cela se partage donc on ne sait pas exactement combien de personnes vont en consommer, probablement le double”, explique Régis Raway, responsable confiseries des cinémas Kinepolis.
Un petit plaisir venant des États-Unis
Dans les années 30 aux États-Unis avec la crise, les cinémas doivent renflouer les caisses. Peu cher à produire, le pop-corn apparaît comme la source de revenus la plus rentable. En France, il arrive dans les années 90. Une usine du Gers en est le leader européen. Dans la région, plus de 200 agriculteurs les fournissent en maïs à 70 centimes le kilo. Ils sont ensuite nettoyés, triés et emballés dans l’usine à destination d’industriels qui les vendent à des particuliers et à 80 % à des cinémas. Vendu 1,50 euro le kilo, c’est un trésor pour le patron de l'entreprise. Il est ensuite vendu environ 39 euros le kilo, une bonne affaire pour les tenanciers de salles.
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