Ce lundi 4 mars, le Parlement se réunit en Congrès au château de Versailles. Cinquante ans après la loi Veil, la France est le premier pays à inscrire l’IVG dans sa Constitution.
925 députés et sénateurs installés dans l’hémicycle du château de Versailles pour voter l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Aux abords du château, l’inscription plus que probable de l’IVG dans la Constitution est saluée par deux amies : "on a toujours la crainte d’un retour en arrière, il faut à tout prix préserver la liberté", soutient l’une d’elles. Pour suivre les débats, la mairie de Paris et la Fondation des femmes ont installé un écran géant sur la place du Trocadéro, à Paris.
Graver le droit à l’IVG dans le marbre
Graver le droit à l’avortement dans la Constitution, les Françaises interrogées par le 13 Heures y sont favorables : "une fois qu’on a acquis, quelque chose, je trouve ça inadmissible qu’on nous le reprenne", explique l’une. "Ça correspond vraiment à mon état d’esprit", confie une autre. Les associations, dont le planning familial, se réjouissent d’une avancée majeure. La dernière fois que le Congrès a été réuni pour modifier la Constitution, c’était en 2008, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.