: Vidéo Régionales en Ile-de-France : "Valérie Pécresse, qu'a-t-elle fait pour la région ? Pas grand-chose", tacle Anne Hidalgo

"Mme Pécresse a été très, très préoccupée par un seul sujet : c'était sa personne, sa future candidature à la présidentielle et très peu par la région", accuse mercredi 23 juin sur franceinfo Anne Hidalgo, maire PS de Paris et elle-même pressentie comme future candidate en 2022. "Valérie Pécresse, qu'a-t-elle fait pour la région? Pas grand-chose", a déclaré Anne Hidalgo qui soutient l'accord de fusion des listes de gauche conclu en Ile-de-France autour de l'écologiste Julien Bayou, face à la présidente sortante de la région.

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La maire socialiste de Paris a notamment estimé que le bilan de Valérie Pécresse sur les lycées était "dramatique" avec "une politique très clientéliste parce que les lycées parisiens ont été particulièrement maltraités". D'après la socialiste, la politique de la présidente de l'Île-de-France "n'a pas du tout été visionnaire sur les questions d'écologie, de lutte contre la pollution.

Je me souviens encore combien en 2016-2017, elle a essayé d'empêcher Paris de faire ce que nous avons fait en matière de lutte contre la pollution."

Anne Hidalgo

à franceinfo

 La présidente sortante, qui est candidate à sa réélection, "ne croit pas à l'écologie et n'a pas du tout un projet écologique, d'ailleurs, elle a plutôt été celle qui a insisté sur les routes", d'après Anne Hidalgo, qui a rappelé le recours fait par la région quand la mairie de paris a voulu "casser ces autoroutes urbaines qui traversaient la ville". "Je veux bien qu'à la fin d'une campagne Valérie Pécresse essaye d'utiliser le terme d'écologie" mais "dans son bilan et dans ce qui caractérise la région à l'international, la région Ile-de-France n'a vraiment pas brillé", a répété la maire de Paris.

Pas d'alliance avec La France insoumise

Interrogée sur l'alliance pour le second tour des régionales en Ile-de-France entre la liste socialiste d'Audrey Pulvar, la liste de la France insoumise de Clémentine Autain et la liste écologiste de Julien Bayou, Anne Hidalgo indique que Clémentine Autain et Jean-Luc Mélenchon, "ce n'est pas tout à fait la même chose". Elle assure qu'elle "soutient cette coalition" pour la région, même si elle-même n'a "jamais fait d'alliance avec La France insoumise" et ne fera "pas d'alliance avec La France insoumise". "Là, il s'agit d'avoir Clémentine Autain, ancienne adjointe de Bertrand Delanoë, chargée de la jeunesse et du Parti communiste", dit-elle, soulignant une différence entre cette candidate et le chef de file de La France insoumise.

Les propos souvent très violents de Jean-Luc Mélenchon me heurtent, continueront à me heurter, mais il faut se donner des chances de dépasser des choses qui sont choquantes.

Anne Hidalgo

à franceinfo

La maire de Paris "pense qu'il y a à terme des recompositions possibles dans cette famille qui est à la gauche de la gauche et dans laquelle le Parti communiste, à travers la stratégie de Fabien Roussel essaie de repositionner cette offre". Elle souhaite donner "une chance à cette recomposition". Interrogée sur certaines prises de position des Insoumis et des écologistes, Anne Hidalgo assure être "très ferme sur les valeurs. C'est mon cas. Je serais cette vigie de la gauche en ce qui concerne les valeurs républicaines". Elle salue notamment la proposition de faire Julien Bayou "d'instaurer un observatoire de la laïcité" comme elle l'a fait à Paris.