Présidentielle 2022 : à gauche, l’idée d’une primaire n’a pas convaincu
Anne Hidalgo a suggéré d’instaurer une primaire pour désigner un candidat commun à la gauche pour l’élection présidentielle de 2022. Une initiative qui a été rejetée par la plupart des candidats.
La proposition surprise d’Anne Hidalgo, une primaire au sein de la gauche, a entraîné une série de réponse sèche dans la matinée du jeudi 9 décembre. "Je ne participerai pas à une primaire de la gauche", a annoncé le candidat d’Europe-Écologie-Les-Verts, Yannick Jadot. De son côté, le candidat du Parti communiste, Fabien Roussel, et celui de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont décliné cette idée. Seul Arnaud Montebourg, inquiet face à la montée de l’extrême droite, l’a envisagée.
Christiane Taubira "ne veut pas être une candidate de plus"
Depuis quelques jours, un nom ressurgit au milieu de cette cacophonie : celui de Christiane Taubira. Elle se verrait bien en tant que plus petit dénominateur commun entre tous les candidats qu’elle a appelé dernièrement. Selon son entourage, "elle y pense mais elle ne veut pas être une candidate de plus". Pour Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, une primaire à gauche reste la "seule et unique façon qu’on a de faire en sorte que nous ne partirons pas éparpillés façon puzzle, ce qui est le cas aujourd’hui et qui conduit forcément à une défaite humiliante".
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