Propos racistes à l'Assemblée nationale : victime d'insultes et de menaces, le député Carlos Martens Bilongo compte porter plainte

Il estime être devenu une cible. Quand au retour d'un déplacement, le député insoumis Carlos Martens Bilongo consulte sa boite mail de l'Assemblée nationale, c'est le coup de massue. "Un déferlement d'insultes à caractère raciste", estime-t-il, avant d'énumérer : "C'est sale macaque, sale nègre, remonte dans ton bananier, retourne en Afrique. C'est carrément hallucinant." En trois jours, le député assure avoir reçu une centaine de mails avec parfois même des menaces de morts.

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Ces messages sont liés, selon lui, aux propos du député Rassemblement national, sa phrase, "Qu'il retourne en Afrique", lancée dans l'Hémicycle et surtout au traitement des faits par certains médias. "Des personnes qui sont sur les plateaux télé", explique Carlos Martens Bilongo, "qui prennent le temps de décortiquer la phrase, il avec ou sans s, ou le 'retourne en Afrique' simplement, qui prennent le temps de savoir si c'est raciste ou pas raciste..."

"Tout ceci profite à la fachosphère pour venir, encore une fois, insulter, stigmatiser et menacer un élu de la République. C'est carrément une mise en danger. Ces chaînes doivent cesser d'être des agitateurs de haine."

Carlos Martens Bilongo, député LFI du Val-d'Oise

à franceinfo

Carlos Martens Bilongo veut porter plainte, il doit consulter son avocat mardi 8 novembre. Sa plainte veut viser à la fois les les expéditeurs des messages racistes, mais aussi les chaînes de télé qui, d'après, lui font circuler de fausses informations à son sujet.