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Accord Verts/LFI : "une escroquerie", selon trois anciens élus écologistes historiques

Jean-Paul Besset déclare comprendre qu'il y ait des alliances "pour des raisons électorales", mais pas "qu'on s'assoie sur les principes" et qu'on "abandonne sa propre identité". 

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Paul Besset, eurodéputé écologiste et co-fondateur d'Europe Ecologie-Les Verts, en 2010. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Les mots sont durs et ils font mal, y compris à ceux qui les écrivent, mais ils décrivent une réalité, et cette réalité est cruelle", déclare dimanche 8 mai sur franceinfo Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé écologiste, co-signataire d'une tribune publiée ce dimanche dans le journal Le Monde.

Cette tribune, intitulée "L'accord des Verts avec La France insoumise est une escroquerie", a également été signée par deux autres anciens députés européens, militants historiques des Verts : José Bové et Daniel Cohn-Bendit. Elle commence par ces mots : "N'avez-vous pas honte, camarades d'Europe-Ecologie-les Verts ?" Devant l'accord passé par les Verts avec LFI en vue d'une candidature commune aux élections législatives, Jean-Paul Besset se sent "abandonné par des choses auxquelles [il] tient le plus dans la vie".

L'ancien eurodéputé estime que des "principes fondamentaux" sont remis en cause dans l'accord avec La France insoumise. Jean-Paul Besset fustige notamment la position du parti de gauche radicale sur la guerre en Ukraine et sur l'Union européenne, contre laquelle il estime que LFI veut mener une "guérilla". "C'est une ligne rouge pour nous", assure-t-il.

Jean-Paul Besset dit qu'il "peut comprendre" qu'il y ait des alliances "pour des raisons électorales" ou pour "des questions de stratégie politique", mais pas "qu'on s'assoie sur les principes" et qu'on "abandonne sa propre identité". "On peut être prêt à des compromis", mais "pas sur les principes démocratiques, pas sur les principes de liberté", conclut-il.

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